Brief narrative |
Une dizaine de familles de Roms roumains, totalisant une quarantaine de personnes, dont une trentaine d`enfants, occupaient des cabanons de fortune tout près de la station Fort-de-Mons. Ils ont été expulsés le 24 mai 2010 par les forces de l`ordre et ce qui leur servait d`habitation a été détruit. Un curé à la retraite consacre depuis plusieurs mois son temps et ses économies à l`accompagnement de ces familles. Il a mis la main à la poche pour acheter une dizaine de toiles de tentes pour abriter les familles, qui se sont installées à quelques mètres de leur emplacement initial. Il a proposé d`installer des abris de jardin, qui sont prêts, mais il attend les autorisations. Les familles ont perdu une partie de leur maigres possessions suite à l`expulsion. Ils veulent rester près du même endroit parce que des enseignants de l`ASET (association pour l`aide à la scolarisation des enfants tsiganes) passe régulièrement à cet endroit. Rudy Elegeest, maire de Mons-en-Baroeul, avait organisé une réunion de concertation sur la question avec les représentants de LMCU, les associations et l`État, après l`expulsion. La nécessité de faire place nette sur le terrain, afin d`y démarrer les travaux de construction d`un parking relais pour les spectateurs du futur Grand Stade, n`a pas été l`élément déclencheur de l`expulsion : ces familles devaient partir en tout état de cause. « On ne pouvait pas se permettre de les laisser revivre un hiver comme on en a connu cette année, ce n`est plus possible », avait alors déclaré le maire de Mons. Mais personne n`a de réponse sur l`endroit ou les familles iront, que ce soit les associations, les services de la communauté urbaine, de la municipalité ou de l`État. http://www.nordeclair.fr/Actualite/2010/05/27/du-bidonville-aux-toiles-de-tentes.shtml (27 May 2010) |